Médias et cohésion sociale en Irak

Médias et cohésion sociale en Irak

Le 18 février 2020 marquait la dernière journée de formation des jeunes journalistes du projet Tafael.

Pratiques du journalisme dans le contexte propre à l'Irak, responsabilités des médias dans le processus de cohésion sociale et ateliers par spécialités (radio, écrit et vidéo) ont structuré les trois sessions.

À l'issue d'un appel à candidatures lancé en octobre 2019, 45 journalistes de moins de 35 ans et originaires du Gouvernorat de Ninive, où se trouve Mossoul, avaient été sélectionnés pour participer à trois sessions de formations. La première s'est tenue en décembre 2019 dans la ville de Souleimaniye. Les fondamentaux de la profession ont été rappelés et débattus au prisme du contexte irakien. L'intérêt des bénéficiaires pour les thèmes abordés, tels que l'éthique, la diversité des formats ou encore l'importance de l'investigation, était palpable. Les précautions de sûreté à respecter en ligne et sur le terrain ont également été détaillées.

Lors de la deuxième session, qui s'est tenue à Erbil en janvier 2020, formateurs et formatrices ont démontré en quoi le travail des journalistes et les processus de reconstruction étaient imbriqués. Le choix des sujets, la prise en compte des questions de genre et l'inclusion des minorités, sont autant de facteurs illustrant l'importance des médias pour promouvoir la cohésion sociale.

Rôle clé des journalistes dans les processus de réconciliation

La troisième formation, par spécialités, vient quant à elle de s'achever. Une dizaine de bénéficiaires a choisi le format de la presse écrite, une autre dizaine celui de la radio et une vingtaine de la vidéo. Alternant explications techniques et mises en situation, ces ateliers leur ont permis d'acquérir de nouvelles capacités pratiques. L'accent a aussi été mis sur les techniques adaptées à la consultation en ligne, notamment sur les réseaux sociaux.
Les formats de podcasts, de vidéos percutantes ou encore d'infotainment ont été étudiés.

Ces trois formations complémentaires serviront de socle pour prochaines étapes du projet. Les journalistes quittent ces ateliers avec une mission : celle de réaliser, en deux mois, un reportage de qualité couvrant une thématique de cohésion sociale dans la région. Les meilleures réalisations seront récompensées et diffusées par les médias partenaires du projet.


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