Haraka! Repérer les nouveaux talents de la fiction africaine

Haraka! Repérer les nouveaux talents de la fiction africaine

CFI lance "Haraka!"(*) concours de fictions courtes, avec l'objectif de mobiliser l'énergie d'une nouvelle génération de réalisateurs décidés à filmer coûte que coûte en numérique.

En donnant les moyens à de jeunes réalisateurs de moins de 35 ans de toute l'Afrique subsaharienne ayant déjà acquis les bases du métier d'enrichir leur expérience.

CFI accompagne, depuis 23 ans, le développement et la modernisation des médias des pays du Sud. En Afrique, en complément de son rôle historique auprès des télévisions, CFI participe à la structuration et au renforcement de l'industrie des programmes à travers une stratégie de soutien démultipliée : achats et pré-achats de droits, distribution de plus de 250 heures de programmes produits en Afrique aux télévisions publiques et privées du continent, actions de formation technique et artistique visant les équipes de production.

Dans ce cadre, CFI lance "Haraka!"concours de fictions courtes, avec l'objectif de mobiliser l'énergie d'une nouvelle génération de réalisateurs décidés à filmer coûte que coûte. En donnant les moyens à de jeunes réalisateurs de moins de 35 ans de toute l'Afrique subsaharienne ayant déjà acquis les bases du métier d'enrichir leur expérience, CFI souhaite repérer de nouveaux talents, participer à la dynamisation du secteur et élargir l'offre de programmes produits en Afrique pour ses télévisions partenaires.

"Haraka!" est une alternative innovante aux mécanismes classiques de soutien à la production mis en place par les bailleurs du Nord, dont les procédures et les délais freinent souvent l'élan des créateurs qu'ils entendent aider. Entre la course effrénée de Nollywood et l'attente interminable des guichets et des subventions, il y a place pour une nouvelle approche adaptée à l'économie et aux dynamismes de l'Afrique, où se conjuguent numérique, petit budget, rapidité d'exécution et énergie personnelle.
C'est le pari de "Haraka!", Vite !

"Haraka!" concerne les projets de films de fiction d'une durée comprise entre 5 et 15 minutes et dont le scénario s'inspire du thème Vivre en Afrique aujourd'hui. Il a pour objectif de mobiliser l'énergie d'une nouvelle génération de réalisateurs africains décidée à filmer coûte que coûte en numérique.
Au total, 12 projets maximum seront sélectionnés en 2012 et CFI leur attribuera un montant uniforme de 10 000 euros. Pour faciliter une large circulation des œuvres sélectionnées, les courts métrages seront proposés par CFI à ses 80 télévisions partenaires en Afrique.

Le jury du concours "Haraka!", réuni au siège de CFI le mardi 27 novembre 2012, a retenu 11 des 26 projets qui lui ont été soumis dans une compétition serrée et de qualité où 120 projets jugés complets administrativement (sur 160 au total) avaient été déposés et examinés par un comité de lecture.

Le jury était composé de cinq professionnels de la télévision et du court métrage : Elizabeth Tchoungui (Présidente), journaliste, écrivain ; Angèle Paulino, responsable des courts métrages à TV5 Monde ; Jacques Curtil, Directeur du festival du court métrage de Clermont Ferrand ; Morad Kertobi, responsable du Département court métrage au CNC ; Jean-Roke Patoudem, producteur, distributeur.

Les lauréats, qui ont tous moins de 35 ans, ont 6 mois pour produire un court métrage.

Liste des projets retenus :

  • Dolly's Bride - Sakhile Dlamini (Swaziland)
  • La Ligue - Stève Wilfried Kamdeu et Gilbert Babena (Cameroun)
  • Le coq de la discorde - Archange Banda (Cameroun)
  • Les fils du charbonnier - Joël Valérie (Maurice)
  • Ma vie en rue - Liliane Mutuyimana (Rwanda)
  • Madama Esther - Luck Razanajaona Ambinintsoa (Madagascar)
  • Mémoire de sang - Narcisse Wandji (Cameroun)
  • Nahmo - Colbert Johnes (Zimbabwe)
  • Shoe Shine - Amil Shivji (Tanzanie)
  • Tao Tao ! - Sallé Adama (Burkina Faso)
  • Welcome Home -Joseph Ndayisenga (Burundi)

* Vite ! en swahili

Nos dernières actualités

Une pour toutes, toutes pour une

Une pour toutes, toutes pour une

Intajat Jadida a fait la part belle aux productrices de contenus originaux, mais les hommes s'emparent aussi des questions d'égalité pour lutter...