CFI et la Maison des journalistes renforcent leur partenariat en faveur de l’accompagnement des journalistes en exil

CFI et la Maison des journalistes renforcent leur partenariat en faveur de l’accompagnement des journalistes en exil

CFI et la Maison des journalistes ont signé ce vendredi 22 septembre une convention de partenariat pour soutenir l’accueil et l’accompagnement des journalistes en exil à et depuis Paris.

Le partenariat, qui prend la forme d’une donation à la Maison des journalistes illustre l’engagement de CFI en faveur des journalistes contraint·es de fuir leur pays pour avoir voulu pratiquer une information libre et vient souligner le rôle unique joué par la MDJ dans leur accueil et leur accompagnement en France.
Désormais, l’une des 14 chambres portera le nom de CFI.

Au cours des dix dernières années, l'état de la liberté de la presse dans le monde s’est globalement dégradé. Si certains pays ont progressé vers une plus grande ouverture et un meilleur respect du travail des médias, d'autres ont malheureusement régressé, adoptant des lois restrictives et réprimant les journalistes indépendant·es. Les menaces en ligne contre les journalistes se sont également intensifiées, mettant en péril leur sécurité et leur capacité à exercer leur métier en toute liberté. Malgré ces défis, la vigilance des défenseurs de la liberté de la presse reste essentielle pour promouvoir une presse libre et indépendante à l'échelle mondiale.

adtv

Lieu de résidence provisoire pour ces professionnel·les de l’information exilé·es, la Maison des journalistes leur permet de continuer leur activité, dans un contexte où plus de 80% des journalistes en exil l'abandonnent dans les 5 premières années (Committee to Protect Journalists) .

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Installée dans une ancienne usine de brosses à reluire mise à disposition par la Ville de Paris, la Maison des journalistes dispose de 14 chambres dont 2 sont aménagées pour des personnes victimes de traumatismes physiques lourds. Une salle à manger commune et une salle de travail favorisent la création des liens sociaux. Les journalistes résident·es côtoient leurs confrères et consœurs dont les origines, la langue, les opinions politiques et religieuses sont différentes, mais toutes et tous ont une expérience commune du journalisme, des répressions et de l'exil.

Depuis sa création en 2002, la Maison des journalistes a accueilli des journalistes venu·es des 4 coins du monde. À ce jour, près de 500 journalistes de 75 pays ont été pris·es en charge par l’association qui a travaillé à leur insertion en France. Toutes et tous ont fait une demande d’asile, et l’immense majorité obtenu le statut de réfugié politique.

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